I-             Fautes et erreurs en Topographie

Toutes les mesures sont susceptibles de différentes inexactitudes
 III-1- Les fautes 

Elles sont dues à un oubli ou une maladresse de l’opérateur. elles représentent souvent un écart très grand. On peut citer soit un défaut d’une portée due à un mauvais compte des fiches ou à la perte d’une fiche, soit l’oubli de l’inscription d’une portée sur le carnet lorsqu’on chaîne par fractions de la longueur ou la faute d’addition des différentes parties mesurés isolément , soit encore la lecture dans le sens décroissant du ruban d’acier. c’est pour cela qu’il est toujours indispensable de compter à partir du mètre précédent jusqu’au mètre suivant l’appoint lu sur le ruban.

III-2- Les erreurs systématiques 


Ce sont celles qui se produisent toujours dans le même sens quand on opère dans les mêmes conditions. Elles donnent des écarts proportionnels à certains facteurs que l’on peut connaître

Elles sont dues à un défaut permanent ( dans les conditions d’utilisation déterminées ) de l’instrument de mesure ou de on emploi. On ne peut les éviter puisque le défaut et permanent.

Mais on peut les déterminer par des mesures appropriées de façon à apporter à chaque résultat la correction nécessaire. On peut aussi dans certains cas , utiliser un mode opératoire qui change le signe de cette erreur. La moyenne de deux mesures affectés de deux erreurs symétriques est alors exemple de cette erreur. On distingue :

a)    Erreur d’étalonnage :


L’étalonnage commercial fait initialement par le constructeur , à 20°C et selon une tension indiquée , est susceptible de variation par suite de déformations diverses lors de l’emploi. On doit le vérifier 2 ou 3 fois par an dans les conditions d’utilisation. Cette vérification peut se faire sur la base établie au fil invar dans chaque département par les service du cadastre.

Certains rubans sont réglables , pour les autres il faut apporter la correction déterminée lors de l’étalonnage d’utilisation.

Un écart d’étalonnage de +1 cm sur 10 m , ce qui paraît minime , donne un écart de fermeture en longueur de –4,00 m pour un cheminement de 4 km ce qui ne peur être toléré. Il ne faut pas oublier que lorsqu’un étalon est trop long , on reporte chaque fois sur le sol une longueur trop grande, on obtient donc une quantité trop petite dans le résultat de la mesure de la distance séparant deux points donnés . dans l’implantation , on tient compte directement de l’erreur d’étalonnage.


b)   Erreur de dilatation due à la température


Le coefficient de dilatation de l’acier est d’environ 1/80 000 soit 1/4mm pour 20 m et par degré. Si la température d’utilisation est voisine de 20° la variation est peu sensible.

Certaine mesures peuvent être effectuées en été (40°C) , d’autres en hiver (0°C) ,la différence de température est donc de  ± 20°C entraînant une différence de longueur de ± 5 mm pour un ruban de 20m.

Il est donc important dans les mesures de précision de connaître la température du ruban. Il faut pour cela que celui-ci soit dans une ambiance uniforme, d’où la nécessité du chaînage en mode suspendu lorsqu’on désire une précision maximum.

Dans le chaînage à plat , la face supérieur est en contact avec l’air mais la face inférieur en contact avec le sol a une température très variable selon qu’elle repose sur un sol surchauffé ( route goudronné , ciment ) , ou sur un sol frais (herbe recouverte de rosée) , sur une partie au soleil ou à l’ombre.

Selon la précision recherchée , on chaînera donc à plat ou en mode suspendu , on évaluera la température à l’estime ou avec un thermomètre une fois par jour ou à chaque portée.

Et on a d’autres erreurs dues aux efforts de traction , défaut d’alignement , d’horizontalité et autre les erreurs accidentelles.