L'invention du béton armé
En
Angleterre, des entrepreneurs comme Alexander Payne et Thaddeus Hyatt,
tentèrent dans les années 1870 d'apprivoiser les armatures dans les bétons mais
furent désavoués par des contradicteurs et quelques infortunes.
L'invention du béton armé aux états-unis
Aux États-Unis
les armatures métalliques du béton furent dévoilées
par William E. Ward et exploitées par Ernest Leslie Ransome, avec ses fers
Ransome dans les années 1880.
Il
fallut attendre la maîtrise du béton armé, les réflexions techniques
d'ingénieurs pour voir apparaître un véritable intérêt cimentier. François
Hennebique abandonna ainsi son métier d'entrepreneur en 1892 et devint
ingénieur consultant.
Il eut un succès considérable. Créa une société de
franchises en construction et bâtit des dizaines de milliers d'édifices.
Il
publia le magazine Béton armé à partir de 1898 pour faire connaître ses
travaux qui permirent à la charpenterie monolithe d'éliminer le ciment armé
trop mince. Edmond Coignet et Napoléon de Tedesco ont communiqué, les premiers
en 1894, un mode de calcul rationnel des ouvrages en béton aggloméré et en
ciment armé.
Armatures en béton Armé
Les
armatures, en fer, puis en acier, revêtent des formes variées : barres
cylindriques lis ses, mais aussi carrées, torsadées, crénelées, crantées, cannelées…
On a aussi utilisé‚ des chaînes, des feuillards, des profilés de construction métallique.
Coffrage Béton Armé
Les moules (ou
"coffrages") seront longtemps en bois, en fonte parfois et
aujourd'hui couramment métalliques pour les ouvrages répétitifs, voire en carton
(poteaux circulaires).
Ils permettent une liberté de forme et un coût par
rapport à la pierre qui expliquent le fort développement du béton armé au début
du siècle.