Influence de la teneur en eau



Quand on compacte un sol avec une énergie constante, le poids volumique du sol sec ( gd )  augmente avec la teneur en eau (w) jusqu’à une valeur maximale. Au-delà de cette valeur, l’accroissement de la teneur en eau réduit le poids volumique du sol sec, comme on peut le voir sur la courbe en forme de cloche de la figure 1, que l’on appelle courbe de compactage.
La valeur maximale du poids volumique du sol sec se situe au sommet de cette courbe, en un point qu’on appelle l’optimum proctor


L’optimum Proctor est le poids volumique sec maximum (gdmax) correspondant à une teneur en eau optimale (wopt ) pour une énergie de compactage donnée.


Les teneurs en eau inférieures à la teneur optimale forment le versant sec de la courbe, l’autre partie forme le versant mouillé.

Sur le versant sec, l’eau agit comme un lubrifiant : elle mouille les particules,  qui glissent alors les unes sur les autres et adoptent une structure plus serrée. Sur le versant mouillé, l’eau occupe une grande partie des vides du sol, étant incompressible, elle absorbe une portion importante de l’énergie de compactage, ce qui empêche les particules de sol d’adopter une structure plus dense.

A la figure 1, les courbes de saturation S = 90% et S = 100%, sont représentées. Elles représentent les poids volumiques de sol sec en fonction de la teneur en eau pour un degré de saturation S et une densité G donnés. La courbe de saturation S = 100% constitue une condition limite. 
Pour tracer une courbe de saturation, on doit calculer le poids volumique sec correspondant à diverses teneurs en eau (w) et à un degré de saturation (S) donné :
            En combinant ces relations , on a :      


On aura :